Les troupes britanniques ont achevé leur retrait de leur dernière base de Bassorah
Photo: Essam Al-Sudani /AFP
Après les Espagnols, les Britanniques se retirent de ce piège qu'est devenu l'Irak. La France sera-t-elle sollicitée pour jouer les supplétifs ?
À méditer, cette chronique de 2003 :
Le piège irakien...
Ce soir à minuit… Le feu illuminera le ciel. Au-dessus de l’ancienne Assyrie, il fera jour en pleine nuit. Un ciel de mort, un ciel de guerre. À l’arrogance des uns répond l’arrogance des autres, et au milieu le petit peuple, le troufion de base… Le premier périra sous les bombes (intelligentes, à frappe chirurgicale), le second sautera sur une mine ou finira égorgé au détour d’un chemin, à la suite d’une embuscade.
N’en déplaise aux éminents stratèges du Pentagone, cette guerre ne sera ni propre, ni rapide, ni facile. Ce sera une sale guerre ; une espèce de nouveau Vietnam, de second Afghanistan, qui est d’ailleurs loin d’être « pacifié ».
Que M. Georges W. BUSH range ses cartes dans leur paquet. Même au jeu de poker menteur, il ferait mieux de reprendre quelques cours. La guerre n’est pas un jeu, Monsieur le Président. Vous devriez apprendre à grandir ! La guerre n’est pas un jeu, c’est une horreur ! Il faut croire que vous n’avez pas perdu un être cher à cause de cette saloperie.
Je ne vous le souhaite pas d’ailleurs. Pourtant Monsieur le Président, vous êtes le père de votre Nation. Cela vous confère plus de devoirs que de droits. Auriez-vous oublié ce qu’est être père ?
Un père doit savoir respecter ses enfants… Non les mener à leur destruction.
C’est malheureusement… ce qui se prépare.
Bien littérairement vôtre,
Le 17 mars 2003
Arkantz