Espoir en Birmanie...
La démocratie a de l'eau dans le gaz en Birmanie. Trop d'intérêts sont en jeu pour condamner la répression féroce des manifestations pacifiques dans la capitale birmane. La Chine et la Russie essaient de temporiser. Au-delà, c'est l'approvisionnement des voisins asiatiques qui peut être en péril. Les enjeux économiques priment sur les droits de l'Homme.
Prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi est condamnée à la résidence surveillée. Alors que le peuple souffre de faim, les militaires de la junte au pouvoir encaissent les bénéfices de l'exploitation du gaz et des pierres précieuses.
L'émissaire spécial de l'ONU, Ibrahim Gambari vient de quitter la Birmanie après avoir rencontré Aung San Suu Kyi et le généralissime Than Shwe, le dirigeant de la junte birmane.
Faut-il croire encore en un espoir de paix et de concorde ?
Personnellement j'en doute...