La crise... Encore la crise... Toujours la crise
Que ferait-on sans la crise ?
À force d'en parler matin, midi et soir, on se demande si les médias ne manquent pas de grains à moudre.
Avec cette overdose de sinistrose, il faut avoir l'estomac bien accroché pour ne pas se laisser aller à broyer du noir. Cela fait pourtant les choux gras de nos chères têtes pensantes du pavé. Je veux évidemment parler de ceux qui le battent, à tort ou à raison, et qui faute d'avoir gagné dans les urnes veulent prendre leur revanche dans la rue.
Il y a là un facteur non négligeable ; celui qui a troqué son vélo et sa besace pour un parti de francs-tireurs avec gibecière, une bande d'anti-tout qui n'a pas le mérite d'être une bande d'anti-cons ni d'anti-haine ; un ténor de la critique qu'un magazine économique a baptisé d'homme sans solutions (au pluriel).
Le Besance No !
Ces revanchards du trottoir, véritables idéalistes de salon, contestataires creux se foutent bien des petites misères des petits, des sans-grades, des Flambeaux que nous sommes, et parmi lesquels je range les milliers de petits patrons, qui bon gré mal gré, avec force et courage essaient de maintenir à flot les PME-PMI.
Las de lire et d'entendre les tissus d'âneries idéologiques véhiculés par tous ces méprisants qui se déguisent en pauvres pour appâter les gogos, il serait temps de se réveiller et de se mettre au travail avec la créativité et l'intelligence qui fait que la France est et reste la France, un cas à part.
Carl E. ARKANTZ