Tristes Tropiques
Les Antilles dans la tourmente...
Un syndicaliste tué ! La contestation est-elle à ce prix.
Faut-il qu'un homme meurt pour que les responsables politiques, quel que soit leur bord, appellent à l'apaisement ?
Depuis plusieurs semaines, la Guadeloupe est paralysée. La faute à la vie chère, la faute au manque d'argent, la faute à une économie à la dérive, la faute aux vieilles rancœurs, la faute à la logique d'affrontement stupide et stérile, la faute à l'aveuglement et à la bêtise, la faute au désespoir et à l'absence de perspectives, la faute à l'égarement d'une jeunesse fragilisée, la faute à des manipulateurs qui s'agitent dans l'ombre tout comme dans nos banlieues.
Que de fautes...
Il ne suffit pas d'une simple gomme pour toutes les effacer.
Et à quelques kilomètres de là, un Président noir (fut-il métis) tente de sortir les États-Unis et le Monde de la crise.
Un modèle que devraient méditer les uns et les autres.
Tous les hommes sont libres et égaux quels que soient leur origine, leur religion, leur fortune ou la couleur de leur peau.
Il ne faudrait plus en douter.
Carl E. ARKANTZ