Voter une loi pénalisant la négation d’un génocide ne revient en rien à verrouiller la pensée ni céder à un quelconque lobby.
La profanation de monuments commémoratifs, de stèles funéraires ou les agressions physiques pour cause d’appartenance qui vont jusqu’au meurtre (Hrant Dink en a été l’exemple) ne sont en rien des actes de pensée, mais des actes tout court ; des actes répréhensibles qu’on appelle crimes ou délits.
Quant aux pressions, elles venaient plutôt du côté du Bosphore, ingérences inacceptables dans la vie politique française.
A quoi sert une loi ? A protéger des citoyens !
Alors MM Badinter, Chevènement, Dupont-Aignan et consorts, je ne vous dirais pas de la FERMER, puisque je respecte la libre opinion de chacun, mais je vous appelle à la décence.
L’histoire tôt ou tard jugera.
Décembre 2011