Les jeux sont faits...
Rien n'ira plus
Seule certitude, le 15 mai, Nicolas Sarkozy abandonnera le Palais de l'Élysée et peut-être la politique. Là rien n'est moins sûr. Le président sortant ne serait pas le premier à se raviser. Il prendra ses distances, cela ne fait aucun doute, mais ne sera pas très loin de l'UMP.
Certains souhaitent le voir derrière les barreaux ; les mêmes que ceux qui voulaient voir Jacques Chirac devant les juges. Quelques uns ont d'ores et déjà jugé et condamné celui qui deviendra mardi prochain un simple citoyen. Ces esprits bien pensant devraient réviser le droit et se rappeler que dans une démocratie même imparfaite la présomption d'innocence prévaut.
Ils devraient faire un tour dans d'autres pays où l'on incarcère pour délit d'opinion. Je n'ai pas entendu beaucoup de protestations lorsque Ragip Zarakolu a été arrêté en Turquie. Il est vrai que 120 de nos députés et sénateurs étaient plus préoccupés à faire déclarer inconstitutionnelle une loi condamnant la négation des génocides que de défendre les droits de l'Homme en Turquie.
Nos intellectuels ne se sont d'ailleurs pas montrés plus présents sur la question. La soi-disant liberté pour l'histoire doit anesthésier la faculté d'en faire.
Nos journalistes ont de toute façon d’autres grains à moudre. Comme le titrait en couverture un hebdomadaire : Enfin débarrassé de Sarkozy, on vous attend M. Le Président.
Et la question qui reste en suspens est :
Qui sera premier ministre ?
Réponse aujourd’hui…