La polémique autour du vrai-faux brûlot de Christiane Taubira pourrait faire long feu.
Au terme d'une enquête sérieuse de Lab, aucun drapeau n'aurait été brûlé le 6 mai dans un état de liesse ou d'ébriété.
Pourtant, en juin 2010, un drapeau avait bien été descendu (pas par des balles incendiaires) du fronton de la mairie de Villeneuve Saint-Georges et remplacée par un étendard étranger. Ne voulant pas jeter de l'huile sur le feu, nous ne dirons rien sur la nature exacte de ce drapeau de substitution.
Un drapeau n'est pas un jouet, du moins celui qui orne les bâtiments institutionnels même pour de grands enfants. C'est un emblème.
Je veux bien croire qu’en cette fraîche nuit du 6 mai certains aient eu envie de faire un feu de joie. Mais le tissu, fut-il d’un drapeau, n'aurait pas fait pas un bon combustible si ce n’est pour des esprits échauffés.
De toute façon avec ou sans chaleur, ils en auraient été quitte pour un bon rhume, et nous en avons eu pour notre feu d'artifice de rumeurs.
