L'impertinence n'est pas la vulgarité. La presse comme certains journalistes sont passés maîtres dans l'art de la dérision. Les apprentis journalistes tels que se proclament certains blogueurs n'échappent pas à la règle de trois : bêtise, ignorance et suffisance.
Avec ou sans finesse, la tradition des chansonniers aime brocarder ses contemporains, à commencer par les dirigeants, ministres ou chefs d'État. Plus exposés que les autres par leurs fonctions, ceux-ci restent une source d'inspiration intarissable.
On ne pourrait que craindre qu'ils ne deviennent trop vertueux ou bien trop lisses pour ne laisser aucune prise à la critique.
Corriger ses défauts comme vaincre ses passions est le propre de l'homme qui cherche à atteindre l'inaccessible perfection.
Seuls, les fous, les narcissiques, les égocentrés, caractéristiques que l'on observe généralement chez les dictateurs peuvent se croire parfaits.
La perfection n'est hélas ou heureusement pas de ce monde. Et tant que nos politiques auront un grain, les humoristes que sont nos modernes chansonniers auront encore de quoi moudre.
Bien littérairement vôtre.