Insensé... Sens dessus dessous
Interdite d'Élysée à défaut de pouvoir y accéder par les urnes, Marine n'a pas été conviée aux consultations présidentielles.
Le docteur Hollande ne reçoit pas. Enfin, il reçoit qui il veut. L'autre François (Dieu... Enfin le pharaon des Tuileries) avait mis le père en scène. Notre actuel François ne mettra pas la fille en orbite. Du moins le croit-il naïvement. Fermer sa porte n'est pas un signe d'ouverture.
Car la Marine nationale se fiche un peu des humeurs élyséennes. Ne représente-t-elle pas près d'un Français sur cinq, tout au moins ceux qui se sont rendus dans l'isoloir.
Marine pense avoir le vent en poupe. D'ailleurs, toute bourrasque ou vent contraire ne peut que la légitimer un peu plus aux yeux de ses militants ou de ses sympathisants.
On peut adhérer ou non aux idées bleu marine. Comme on peut aimer ou non les concepts blue jeans. Toujours est-il qu'isoler Marine la sert plus que cela ne la dessert.
On a vu bien des traversées du désert se transformer en marches triomphantes pour les uns et en marches forcées pour les autres. Et le chaos après coup.
Combattre les idées ne se fait pas par le rejet de l'autre. Le débat est nécessaire pour démonter les erreurs, les préjugés ou les mensonges.
L'intolérance d'où qu'elle vienne est la pire des conseillères. Gageons d'ailleurs que les habiles manipulateurs de la politique sauront exploiter l'incident pour jouer la partition de la victimisation. Le repoussoir de l'UMPS a encore de beaux jours devant lui.
Bien littérairement.
