Des idées qui trottent…

Transformer le passage en énergie - Viha Concept ©

…dans la tête mais pas dans toutes !

La France n’a pas de pétrole, elle a des idées.

Ce slogan nous rappelle que la France est un pays d’inventivité plus que de ressources naturelles. De toute façon, le pétrole c’est has been ! Comme on dit dans la Jet Set. Le nucléaire, ce n’est pas mieux, répliqueront les Verts. Le ver est néanmoins dans le fruit. Sans « T » celui-là.

Il y a des idées qui marchent, d’autres qui trottent. Un start-up toulousaine Viha Concept a imaginé et créé un trottoir à récupération d’énergie cinétique. En un mot, plus on marche sur les dalles équipées de capteurs, plus un générateur électromagnétique convertit la pression en énergie. Par extension, cette idée pourrait rouler, si on l’applique à une route.

Mais les idées qui marchent ne font jamais recette en France. La faute à qui ? Notre belle administration, idolâtrée par les socialistes et la gauche dans son ensemble, à nos banques toujours aussi frileuses à investir et à nos collectivités locales qui préfèrent dilapider l’argent public ne sont pas toujours à l’écoute.

On se souvient du regretté Roland Moreno et de sa carte à puce. Après dix ans passés à renouveler son brevet international et faute d’avoir éveillé l’intérêt de partenaires en France, il est parti aux États-Unis. La carte à puce est revenue en France auréolée d’une « réputation » américaine pour intégrer pratiquement toutes nos cartes électroniques. L’Amérique jouit encore dans l’esprit de beaucoup d’un aura justifiée mais parfois outrancière.

Le PDG de la start-up, Laurent Villerouge de la Ville Rose prend la même direction, et ce sera à New-York qu’il développera son système.

À l’heure où l’on crie contre le chômage, que l’automobile est en crise, que l’Espagne comme la Grèce souffrent, que fait-on dans nos ministères ?

On aimerait entendre notre ministre du redressement productif.

Si on laisse s’enfuir les idées qui marchent, ne nous étonnons pas que le système lui ne marche plus.

Cela s’appelle un panne… d’idées sûrement pas ; d’audace et de volonté politique, malheureusement oui.

Bien littérairement.