La Môme n’aime pas
Les images... au vol
Il faut dire que voler l’image d’une personne à son insu peut être dangereux.
Marion est une personne publique, et comme toute personne publique son droit à l’image dépend de l’endroit où elle a été prise. Dans la sphère strictement privée, il y aura sans conteste une protection de son droit. Les paparazzis le savent et s’en moquent puisque le cliché volé à l’insu du sujet peut leur rapporter beaucoup plus que la moindre des condamnations. Surtout si c’est un scoop !
Dans un lieu public comme la rue, la gare ou l’aéroport, on peut être plus nuancé. Tout va être fonction de l’image prise. Est-elle offensante pour le sujet ou dégradante ? Interfère-t-elle entre la vie privée et le lieu public ? Car il faut considérer non seulement le lieu mais la vie de la personne. S’il s’agit d’une apparition publique dans un lieu public, le cliché ne pourra être contesté sauf s’il montre une image dégradante du sujet. Un comédien célèbre qui fait ses courses est bien dans un lieu public mais il est dans sa sphère privée. Pourtant, nombre de tabloïds se pourlèchent de ce genre de photos montrant les pipoles dans leur quotidien.
Et pour cause, les pipoles sont comme nous. La seule différence est qu’un jour leur vie a basculé de l’autre côté de la lumière, là où elle est plus éblouissante.
Cela ne leur donne les mêmes droits mais plus de devoir parce que leur image et leur apparition peut véhiculer un message à tort ou à raison dans la tête de beaucoup de gens, à commencer par les fans.
Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui à quiconque de pourvoir disposer d’un téléphone qui prend des photos. Avec tous ces reporters en herbe, les pipoles ne sont pas sortis de l’auberge.
En attendant, Marion a sorti les griffes…
À bon entendeur, salut !