Je t’aime… moi non plus

mosco

Bisbilles au gouvernement avec cette saillie de Pierre Moscovici le 6 septembre dernier à l’adresse d’Arnaud Montebourg : " Il faudra bien qu'il se rende compte que j'ai tous les pouvoirs, et lui le reste. "

Avant que le président « normal » ne siffle la fin des tergiversations et autres petites phrases au sein du gouvernement, Pierre Moscovici a affiché son omnipotence de patron de Bercy face au ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.

Voilà une petite phrase qui foudroie le tenant de notre redressement qui pourrait bien être abattu.

En mathématiques, le reste est égal à rien lorsque l’un des deux prend tout. À ce jeu du tout ou rien, Bercy veut garder la main (mise bien entendu) sur les cordons de la bourse. Pour le redressement, il faudra attendre un miracle. Et comme on sait en politique, les miracles ça tombe toujours du ciel comme la foudre.

Bien littérairement.