Querelle de (mauvais) genres…

Ou la susceptibilité mal placée

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Madame le Ministre Duflot est bien une femme. Personne ne le conteste. Si l’on se réfère à n’importe quel dictionnaire, le mot ministre est du genre masculin. On dit donc bien un ministre, puisque c’est une fonction. Les Québécois préfèrent dire Madame la Ministre lorsque la titulaire (celui-là à un double genre) est une femme.

La recommandation d’une circulaire du 6 mars 1998 de Lionel Jospin préconisant la féminisation des titres est à l’origine de la ministratisation (oui, ça ressemble à du Ségolène) des genres. Comme si féminiser  un titre faisait avancer la cause des femmes. Il faudrait d’abord songer à les rémunérer sur un pied d’égalité, d’autant que dans les formations longues les femmes sont de plus en plus nombreuses, car plus motivées. Et c’est tant mieux !

On sait que le français est une langue vivante, mais que Madame Duflot aime les avis de tempête.

Une susceptibilité mal placée se corrige, chère Madame, ou il vous faut changer de métier. Parce que le 26 septembre dernier, vous auriez recadré M. Bernard Accoyer en le menaçant de l’appeler Monsieur la Députée, il vous faut réviser votre français. Monsieur est du genre masculin, on doit donc dire Monsieur le et non pas la.

Mais quand on sait que votre compagnon, Xavier Cantat dit :« Je me fiche pas mal de la France. La France est un hasard historique (…) je ne me sens pas plus Français que Sénégalais » !, on ne s’étonne de rien.

Bien littérairement.