Ne Tirons Pas... sur l'ambulance

Elle ne roule déjà plus... Je vous laisse apprécier le sens du roulage

Au format Dodge, c'est plus costaud pour affronter la crise...

On prend les mêmes et l'on recommence. Enfin presque ! Au concours des petites phrases, les arguments percutent d'un côté comme de l'autre. Quand Cécile Duflot donne des cours de genre, en bon français, Bernard Accoyer lui répond académiquement. On appelle ça se faire torpiller. Chacun criera victoire pour son propre bord. Mais en matière de bordée, l’injure tient la corde.

Lorsque le prof Ayrault passe à la télé à l’émission Paroles, Paroles, Paroles, on se demande où sont les Actes. Il est indéniable qu’il n’ait pas franchi le mur du son. Certains l'entendraient sans cédille, mal à propos, bien entendu. Je suis mal placé pour en parler, je ne l’ai pas écouté. Des mots, démo et pour les autres toujours des maux.

Pour la droite, il y va droit, dans le mur de pierre, évidemment.

Des lois par-ci, des mesurettes par-là. Le mariage gay sera-t-il joyeux ? Est-il nécessaire de légiférer sur cette question aussi importante soit-elle sociétalement, alors que le chômage statistiquement dépasse le plafond des 3 millions de demandeurs d'emploi ? C’est comme le « racisme anti-blanc », ça fait trop frontiste, il est vrai que la formule est lapidaire, mais M. Ayrault lui-même n’en conteste pas la réalité tout en refusant les communautarismes. Et le mariage homosexuel, c’est quoi ? Communautariste ou pas ? Il paraît que la loi pénalisant la négation des génocides, improprement rapportée aux seuls Arméniens le serait. À chacun de donner sa réponse.

François Hollande n'endosse pas. À New-York, il tourne même le dos à son ex. Pourtant, il ne va pas avec le dos de la cuillère pour dénoncer l'héritage politique de Nicolas Sarkozy en matière de chômage, tout en continuant d'ignorer en « mauvais » autiste (les vrais sont respectables) la crise et ses dangers.

Mauvaise foi ou incompétence maladive, les Français jugeront. Avec 62% d'opinion défavorable, on peut présager le pire.

Le pire est né du côté de Madrid avec un Espagnol sur quatre au chômage. L'Eldorado a toujours été un leurre pour les plus crédules.

Le vote des étrangers est-il fondamental pour redorer le blason de la France hors de nos frontières, quand quelques dessins jugés blasphématoires par les uns déclenchent des manifestations disproportionnées ? Quid de votes extorqués par manipulateurs de toutes espèces ? On en frémit d’avance. Si cela ne donne pas dans le clientélisme communautaire. Pauvres maires !

D'ailleurs, des fonds qataris viendraient financer des banlieues en difficulté. Cela nous amène à nous poser la question de la contrepartie. On ne donne jamais rien pour rien. Ou alors, on serait sur une autre planète. Mars, peut-être !

À part cela, tout va bien dans le meilleur des mondes...

Bien littérairement.