Présidentielles américaines…
Une élection ethnique ?
L’année 2008 est à marquer d’une pierre blanche (puisque sans jeu de mots) la Maison Blanche a ouvert ses portes à un président noir. Quoique Barack Hussein Obama (Oui, je sais, le mid name en énerve certains) n’est pas tout à fait noir, ni tout à fait blanc. Mais moitié-moitié dans ce cas de figure éclipse le blanc pour céder la place au noir, et c’est une bonne chose.
Est-il vraiment important, fondamental ou crucial de donner de l’importance à la couleur de peau d’un président, d’un homme politique ou d’un journaliste. L’arrivé de Harry Roselmack au JT de TF1 avait créé un mini-événement et débat sur la présence d’un journaliste de couleur.
Et alors !
Depuis quand la couleur, l’origine ou la religion seraient des critères ? Ne parlait-on pas un temps de CV anonyme pour préserver au candidat toute ses chances d’être reçu.
Dernièrement un candidat à la capacité en médecine gériatrique, médecin à l’étranger installé en France, a eu la surprise de se voir absent alors qu’il avait bien émargé à l’examen et rendu sa copie. Après intervention auprès du secrétariat, on retrouve sa copie une fois son identité connue. La copie est remise à un professeur pour correction, et là le candidat est blackboulé avec un 8/20. Quid de l’égalité des chances dans les concours et les examens grâce à l’anonymat ? Surtout lorsqu’un candidat a un nom qui ne sonne pas bien français.
Quant aux élections présidentielles américaines, il semblerait que ce soient les hommes blancs qui fassent la différence entre Mitt et Barack. Et les femmes alors ?
Non ! On ne parlera pas des femmes. Le sujet fait aussi débat dans la tête de quelques-uns, depuis la nuit des temps. Ah ! Ève… Rêve…
Bien littérairement.