En franche-tireuse, Marion…
Les peine…
Marions-les, Marion l’est ! Franche et rebelle ? Papy Jean-Marie doit s’en vouloir. Lui qui avait posé en photo avec sa petite-fille sur les affiches électorales pour profiter de sa blondeur innocente. Je me suis d’ailleurs toujours demandé pourquoi cette discrimination des bruns, dès l’enfance, avec les chères têtes blondes. À croire que les bruns ne sont pas des innocents.
Papy désabusé, c’est tata qui est désavouée. Alors, que notre Marine Nationale affirmait son soutien à la peine de mort et à l’organisation d’un referendum sur BFMTV, Marion faisait son Mouv’.
Marion est une fille de son temps, celle de la génération 80 et de l’abolition voulue par Mitterrand et réalisée par Badinter.
Marion est une juriste. Et tout juriste est un peu un disciple de feu Jacques Léauté, doyen de la faculté d’Assas et directeur de l’Institut de Criminologie. Ceux qui ont eu la chance comme moi de suivre les cours de ce grand pénaliste ont retenu sa position anti-peine de mort dans une fac acquise à l’extrême-droite.
La peine de mort n’a jamais été dissuasive, sinon le crime de sang aurait déjà disparu.
Le Pen lui (et elle) se croient toujours dissuasifs… la mort dans l’âme.
Bien littérairement.