Autant en emporte le vent !
Une Sandy qui a emporté bien des cœurs !
En plein présidentielles, il ne manquait plus qu’elle. Elle, c’est Sandy, bien sûr. Après avoir dévasté les Caraïbes, l’ouragan remonte vers les États-Unis. New-York est en alerte. Et Barack Obama a interrompu sa campagne électorale. Cela aura le mérite de faire faire des économies à son milliardaire d’adversaire, le Mitt, errant en bus qui joue les abbé Pierre en distribuant de la nourriture. Plus démago, tu meurs.
Le président Obama doit sortir de son rôle de candidat et gérer la crise. Si certains estiment que les mesures prises semblent démesurées, force est d’attendre l’arrivée des rafales pour savoir qui avait raison. Quoiqu’il en soit, cela montre l’insignifiance de l’homme qui joue aux apprentis-sorciers en se prenant pour dieu face à la puissance de la nature.
Quant aux retombées électorales, on y verra plus clair le 6 novembre prochain, à moins que la tempête n’entrave le scrutin, emporte des bulletins avec elle, dissuade des électeurs à se déplacer (difficile de dire qui des Républicains ou des Démocrates osera braver les éléments). Tous les scenarii sont possible.
Autant en emporte le vent et le chapeau de Mireille…