Des 13 desserts aux 3 résolutions…

De petits vœux et puis s’en vont !

Jusqu’à la dernière minute, avant le douzième coup de minuit le 31 décembre 2012, le monde de la finance aura tremblé. Il aura fallu que les deux chambres du Congrès américain tombent d’accord pour éviter la collision avec le mur budgétaire, source de récession.

En Europe, Angela Merkel aura gratifié le peuple allemand d’une soupe à la grimace, quelque peu churchillienne, alors que notre « ravi » national voit le même monde avec ses lunettes roses. Tout en considérant ses expédients comme des remèdes miracles contre la crise de l’emploi, notre président normal risque lui de se heurter au dur mur des réalités.

Lorsqu’on a passé les premiers jours de 2013 cloué au lit non à cause de la bamboche mais de la grippe, on a tout le temps de repenser le monde. Il est vrai que la trêve des confiseurs a endormi quelques consciences. Et que de toutes les bonnes résolutions pour l’année nouvelle, il en est une de majeure : la santé.

Souhaiter une bonne santé, quelle idée direz-vous ? Imaginez-vous que sans la santé, vous ne faites pas grand-chose et que les plus grandes fortunes sont incapables de se l’offrir. La santé ne s’achète pas. Certes, ceux qui en ont les moyens peuvent la préserver, mais l’échéance à plus ou moins long terme est la même pour tous.

Sinistre pensée pour ce premier mois de 2013, pensez-vous ? Non ! Du réalisme, sans plus.

Car, outre la maladie, il y a le mal que l’on fait aux autres. Quel plaisir peut-on prendre à détruire la vie de l’autre, soit par le mensonge ou les manipulations, le viol ou la torture ? Que demandait cette jeune étudiante indienne, victime d’un viol collectif dans un bus ? Était-ce juste de succomber à ses blessures au commencement de sa vie de femme à cause de la brutalité et de la frustration d’hommes en quête de sexe facile ?

Les médias s'extasient des avancées technologiques en nous cachant habilement que nous le devons au travail forcé de Chinois dans des usines où ni l’hygiène ni la sécurité ne sont garanties. Je ne parle pas de rémunération. Comment regarderez-vous la tablette ou le Smartphone que vous avez reçu à Noël ?

Et pourtant, vous ne vouliez de mal à personne !