… d’en dire
Alors que des célébrités du spectacle ou de la politique s’affichent en faveur du mariage pour tous, personne ne contredit le droit à l’amour. Que d’autres militent contre ce qui est présenté comme une évolution sociale se défend aussi. L’argument d’homophobie avancé par les « pro » est dangereux pour ne pas dire sectaire. Il n’y a aucune homophobie à soutenir le mariage d’un homme et d’une femme. De plus, tous les homosexuels ne sont pas favorables à ce projet de loi, loin s'en faut. Certains manifestent d'ailleurs contre.
La fracture n'est ni de gauche, ni de droite puisque des personnalités de gauche son contre alors que certaines de droite sont pour.
Même le magazine Elle, couv' à l'appui, s'invite dans le débat avec le "oui" au mariage pour tous de Valérie Toranian, compagne de Franz-Olivier Giesbert (Le Point).
Le « In love we trust » des partisans du mariage pour « tous », ce « Nous avons foi en l’amour » n’indique-t-il pas la primauté du sentiment dans un projet qui le dépasse. Qui peut contester l’amour ? Personne ! Chacun a droit au respect de ses choix.
Mais l’amour de deux personnes suffit-il pour asseoir un projet de vie ? Doit-il impliquer l’enfant ?
Et tous les amours peuvent-ils s’officialiser par un mariage ?
Opinion religieuse mise à part, une intéressante étude du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim apporte une voix au débat.
En paraphrasant Clemenceau, on pourrait dire que les questions de société sont une affaire trop sérieuse pour les laisser aux politiques.