Plus de sexisme... pour l'école

L'école ne peut plus être maternelle

En plein débat sur la parentalité, le rôle de père et de mère semblait gêner certains.

Au point que des idéologues auraient aimé les gommer du vocabulaire pour celui plus neutre de parents.

La neutralité est aux questions sociétales le reflet du principe de précaution dans le domaine de la santé. Ne pas prendre position, la non-action devient la règle. C'est comme si l'engagement constituait de nos jour une menace pour nos contemporains.

Il n'est donc pas surprenant que  Sandrine Mazetier, députée socialiste de Paris (qui cherche à se faire un nom) propose de débaptiser l'école maternelle trop sexiste à son goût, alors que des problèmes de fond restent à traiter. Avec ce caprice d'une élue ne serait-on  pas retombé dans la controverse de la féminisation des noms mais à l'envers ?

Quelle importance que la première école ou l'école des petits se dénomme maternelle ? Ne serait-ce que pour prolonger dans l'apprentissage du lien social celui avec la mère ?

Cette école n'est-elle pas celle de la transition justement ? Une transition doit se faire dans la souplesse et la douceur, quoi de plus rassurant en ce sens que l'image de la mère dont les enfants vont être temporairement séparés.

L'engagement de la société n'est-il pas d'aider les enfants à s'inscrire dans un processus de socialisation non traumatisant ?

Il en est de même entre l'école élémentaire et le collège où l'exigence d'autonomie parfois trop brutale déroute nombre d'adolescents.

Que dire alors de la demande d'engagement desdits adolescents dès la 3ème dans une orientation professionnelle en méconnaissance totale du monde du travail ?

Engagement oui, mais quand il le faut !