C’est le printemps… arabe
Rien n’arrête les Qataris
Après le PSG et son recrutement de luxe, les Qataris s’intéresseraient au Grands Magasins Parisiens, et plus particulièrement à une enseigne culte : Le Printemps.
On savait que le printemps arabe avait secoué le Maghreb pour s’essouffler en Syrie avec force victimes.
Côté pile, les Qataris y sont déjà, financièrement parlant pour soutenir la guérilla sans doute laïque et tolérante.
Côté face, ils s’offrent des palaces de luxe, des clubs de prestiges et des enseignes renommées en occident, tout en injectant quelques millions (une goutte d’eau dans le vase) dans certaines banlieues, histoire de redorer leur blason tout en jouant les sauveteurs.
Ne nous y trompons pas, on ne donne rien pour rien !
Déjà que Londres n’était plus dans Londres, et que Paris n'est déjà plus dans Paris. Un Paris défiguré, vidé et bradé s'offre à nos yeux de Parisiens, tant et si bien que l'envie de quitter Paris nous étreint. Les politiques successives de droite comme de gauche ont confisqué Paris à ses habitants pour le vendre aux compagnies d'assurance, aux banques et aux multinationales, quand ce n'est pas à la découpe aux fonds de pensions.
Avec des Parisiens expulsés de leur logement pour en faire des bureaux hélas vides depuis des années à la spéculation immobilière qui ne profite qu'aux plus nantis, Paris a vendu son âme au diable. La Ville Lumière ne fait illusion que pour des touristes de passage, en quête d'une authenticité éphémère, un souvenir romantique ou une plongée dans l'histoire.
Mais pour combien de temps encore ?
Lorsque ces investisseurs d'ici ou d'ailleurs, dont l'amour s'arrête au porte-monnaie, se seront offerts des quartiers entiers, quand leur intérêt sera de démolir pour édifier des tours de verre et de béton, qui les arrêtera ?
Tant que le pétrole coulera, les monarchies du Golfe roucouleront. Mais que le pétrole sera tari, pas sûr qu’on aura bien ri ! Ni de riz...