Amalgames... à Mal Game

And Game is Ovaire !

Dans la Règle du Jeu, signant un article Le nom-de-Dieu est de retour, Philippe De Georges se livre à un amalgame malsain.

Alors que le gouvernement passe en force sur le projet de loi relatif au mariage homosexuel en accélérant la procédure par un renvoi devant l’Assemblée nationale, le chroniqueur en verve passe du refoulé réactionnaire catholique à l’islamophobie et à la lutte anti-immigrée. Curieux mélange des genres, car s’il est vrai qu’une récupération politique des extrêmes s’est emparée du mouvement de la Manif pour tous. Il faudrait aussi regarder de plus près cette crispation autiste de l’exécutif, à commencer par le chef de l’État qui méprise tous ceux qui ne pensent pas comme lui.

C’est aussi ignorer les puissants lobbies fédérés sous le label LGBT et ses financiers, notamment Pierre Bergé qui avait réussi à rameuter le ban et l’arrière-ban du show business et de la politique au théâtre du rond-point.

N’étant ni catholiques ni religieux, mais humanistes, nombreux sont ceux qui s’opposent à cette loi, sans pour autant nier aux homosexuels leurs droits. Lionel Jospin avait créé le PACS pour eux. À quoi bon singer les couples hétérosexuels ?

Cette avancée, saluée par la psychorigide Taubira, s’échouera sur les récifs de l’adoption et de la PMA, qu’un président « normal » et non marié de surcroît ne tient pas à faire aboutir. À moins d’avoir un président dont la conscience aurait un prix puisque les argentiers affichés ou dans l’ombre de cette réforme ne manquent pas, la loi s’arrêtera à la porte de sortie des mairies.

On ne sait d’ailleurs pas pour le moment, combien de maires accepteront ou refuseront d’appliquer cette loi. En toute illégalité, le beau-parleur Noël Mamère avait célébré le premier mariage gay. Les lobbies ont eu la peau du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim pour cause de plagiat. Tous les opposants au mariage de quelques-uns ne plagient pas. À bon entendeur salut.