Barjot vs. Zéro…
Affaire de famille par médias interposés
Frigide Barjot, la « passionaria » de la Manif pour tous aurait parlé de sang, celui de son beau-frère Karl Zéro n’aurait fait qu’un tour.
Par une lettre publique largement buzzifiée par les médias, il aurait mis sa belle-sœur en garde pour ses propos sanguinaires tout en lui indiquant que la France n’était pas une dictature mais que si elle continuait sur ce registre-là on y irait tout droit (il aurait fallu qu’il précise sa pensée).
Frigide Barjot lui a d’ailleurs répondu par le même biais, regrettant qu’il n’ait pas lavé le linge sale en famille, à savoir au téléphone ou par mail sans passer par une lettre ouverte.
Pour faire la guerre, il faut être 2. C’est comme en amour. François Hollande a voulu faire passer une loi qui ne concerne qu’une partie des citoyens avec force et fracas, monopolisant l’assemblée nationale au pas de charge, puis le sénat avec plus de sérénité et revenir pour un vote solennel à l’assemblée nationale dans l’urgence.
Mettons de côté le fond du débat, mais parlons de la forme. Où est l’urgence aujourd’hui ?
Faire plaisir à des lobbies ou remettre le pays sur les rails !
Si vous avez la bonne réponse, vous comprendrez mieux pourquoi une partie de l’opinion indifférente à cette question de société risque de se radicaliser, sans y mêler la canne et le goupillon, ni la faucille et le marteau.