Le coup du pipeau…line
Ou quand Obama, Hollande, Cameron, l’émir à cul leu et l’Erogun nous prennent pour des idiots
Droits de l’homme, ce terme est une grossièreté dans la bouche de ces dirigeants qui n’en ont cure.
Ils auraient bien été capables de faire gazer des enfants à Ghouta pour faire porter le chapeau à Damas afin de mettre leurs projets à profit. Sauver des civils, pensez-vous ?
Il faudrait être sot, naïf ou encore bien aveugle pour avaler ce genre de couleuvres, même avec un pousse-rapière ça ne passerait pas.
Des civils, il en meurt chaque jour dans l’Irak libéré par « W ». Des attentats tuent quotidiennement à Kaboul ou dans les grandes villes afghanes, dans cet Afghanistan officiellement expurgé des Talibans et dirigé par Karzaï, le pantin du lobby pétrolier. La culture du pavot continue à financer les mafias locales. Tout va pour le mieux dans ces territoires que la pax americana a plongé dans le chaos, depuis l’invasion par les GI’s.
Le projet de gazoduc entre l’Irak, l’Iran et la Syrie bouleverse les plans du Qatar et de la Turquie avec son projet Nabucco, un opéra qui ne doit plus rien à Verdi mais qui fait de l’Asie mineure anatolienne un carrefour énergétique. À l’est, un gazoduc prend sa source en Azerbaïdjan, dictature transcaucasienne des Aliev, qui évite soigneusement l’ennemie d’Arménie, mais doit transiter par la Tchétchénie (d’où la guerre avec la Russie) et continue par la Géorgie qui aurait bien aimé utiliser le port de Batoum dans le tracé. Hélas, Batoum est en Abkhasie, État allié à la Russie. C’est donc la Turquie qui est en bout de ligne.
Le projet du gazoduc sud vient du Qatar et doit traverser l’Irak et la Syrie. La condition posée est que les zones soient sécurisées. L’émir à cul leu (cul de loup pour les profanes) a financé à hauteur de 3 milliards de dollars des mercenaires à sa solde pour renverser Bachar El-Assad. L’opposition syrienne qui lutte depuis des années contre le régime de Damas a-t-elle bénéficié de cette manne ? On en doute, il ne semble pas évident qu’elle s’implique dans ce jeu de dupes où Occidentaux, Turcs et Qataris ne songent qu’à morceler la Syrie comme cela a été fait en Irak. Mieux vaut pour leur stratégie une Syrie affaiblie, un Iran isolée et une Russie mise à l’écart. Il ne faudrait pas oublier que la Russie comme la Chine possèdent des moyens de pression suffisants pour bouleverser le marché boursier et présenter la note aux Américains endettés jusqu’à la gorge.
Comme qui dirait rira bien qui rira le dernier.