Mati… gnons…

3 septembre 2013

Plus fort que la CIA, la NSA et le Mossad réunis

De la cour à Dujardin... OSS ou SOS

C’est entre deux petits fours que les agents du fameux 2^ème Bureau collectaient les informations secrètes. Ce service de renseignements a fait long feu. Le BCRA, installé à Londres, puis le SDECE avait permis à la France de concurrencer Russes et Américains dans la guerre secrète. Les mémoires de Leroy-Finville dans S.D.E.C.E. SERVICE 7. L'extraordinaire aventure du Colonel Le Roy-Finville et ses clandestins de BERNERT Philippe en donnent une vision intéressante.

Sacrifié par les politiques, le SDECE passera sous la coupe des militaires après son « implication » dans l’affaire de l’opposant marocain, Medhi Ben Barka.

Pourquoi parler du SDECE, devenue la DGSE ?

Dans le dossier syrien, la France marque sa différence ou montre plutôt sa grande compétence en matière d’espionnage. En effet, avant les conclusions des experts de l’ONU, alors qu’aucune officine du renseignement ne se soit avancée, alors que des rebelles armés par les services secrets saoudiens auraient affirmé avoir utilisé accidentellement des armes chimiques, Paris abat sa carte.

La France aurait la preuve de la responsabilité de Damas dans l’attaque au sarin. Le chant du sarin est bien moins agréable que celui du serin. Mais à force de nous seriner de vieux rossignols, on va commencer à avoir les oreilles qui sifflent.

Pourquoi ne dit-on pas la vérité aux Français ? Christophe de Margerie est un proche de l’émir du Qatar. Total est partie prenante dans le projet du gazoduc. La France a besoin de l’argent du Qatar. Et l’émirat doit abattre El-Assad pour asseoir ses projets.

Parlons argent ! Ce serait beaucoup plus honnête. Et concrètement, croyons-nous qu’El-Assad aurait été à ce point stupide pour utiliser des armes chimiques dans la banlieue de Damas, alors que ses troupes ont pris l’ascendant sur les rebelles mercenarisés, qui font de l’ombre à la véritable opposition syrienne piégée par les monarchies du Golfe et les occidentaux.