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Arkantz - Blog humaniste & républicain de vigilance
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23 septembre 2013

Au nom de quoi…

Semer la mort

dieu compas

L'Ancien des Jours - W. Blake (1794)

Lorsque le cultivateur Caïn et l’éleveur Abel choisirent de faire une offrande à Dieu, le premier apporta du blé, le second un agneau. Dieu préféra l’agneau au blé. Était-il en liasse pour que Dieu refuse de se faire acheter ? Dit-Il à Caïn qu’il cherchait à le rouler dans la farine ? Toujours est-il que, de nos jours, quand on a du blé, on peut être foché à Paris comme fauchés comme les blés par les taxes et les prélèvements. On appelle cela une ponction. La Bible parle d’Offrande. Mais revenons à nos moutons. Pardon, à notre agneau ! Dieu aima sûrement mieux l’être vivant au blé coupé, l’agneau dut-il finir en côtelettes, en gigot ou en kebab, après avoir été égorgé bien entendu. Dans sa Vision Future n’avait-Il pas vu en cet innocent animal le symbole de Son Fils réincarné dans l’Apocalypse.

S’il y eu choix divin, il y eut pour corollaire la jalousie fraternelle. Citizen Kane entendit-il une voix intérieure lui souffler « Rosebud » à l’oreille pour qu’il glisse du côté obscur de l’humain en tuant son propre frère. Dieu ne s’était-Il pas rendu malgré lui complice d’un meurtre ? N’aurait-Il pas mieux été inspiré d’accepter les deux offrandes ? Dieu seul le sait.

Abel trucidé, Caïn et sa descendance furent condamnés à la descente aux enfers. Forge qui peut.

« Il faut boire jusqu’à livresque, sa Genèse », aurait chanté Aznavour.

D’Abel à Babel, il n’y a qu’un « Beith » ou une maison. En l’espèce, Nemrod voulut ériger une tour. Rêvait-il avant l’heure d’une Tour Eiffel cosmique pour mieux capter le message divin ? Pour cela, il aurait dû faire appel aux ingénieurs des télécoms pour son projet. La Bible nous dit qu’il voulait au contraire titiller Dieu. Il faut croire que l’idée ne plut guère à ce Dernier puisque sentant l’édifice lui chatouiller les guiboles et parasiter son environnement, Il l’abattit d’un coup de pied céleste. Et pour parfaire le tout, lassé d’entendre une clameur unilingue monter du sol, il divisa les hommes tant pour les affaiblir que leur apprendre l’humilité (le retour à la terre) en leur imposant 70 langues différentes. Ainsi, naquirent les nations, dit-on. Le nationalisme suivra. Saupoudré de socialisme, il se fera Nazi. Merci, Notre Père qui êtes aux cieux. Ces nazis n’arboraient-ils pas un « Gott Mit Uns » (Dieu avec nous) au ceinturon accompagné d’un crâne et de deux tibias croisés comme signe de reconnaissance éternelle ?

La cruauté n’a ni couleur ni religion. De Nairobi à Peshawar, des fous qui se prétendent de ce même Dieu ont semé la mort qui dans un centre commercial, qui devant une église. Où étais-tu, Dieu ?

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  • Arkantz est mon nom de plume. S'il commence par A et finit par Z, ce n'est pas un hasard mais un hommage à un artiste auquel je suis apparenté. Consultant-formateur engagé, je m'inscris dans une vision laïque, humaniste et écologiste de la société.
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