De petits en pains en petits pas…

De Copé à Lamdaoui

Le petit pain au chocolat est une viennoiserie appréciée par les petits comme par les grands. Il est vrai qu’il est un peu lourd à digérer, au propre et même au figuré. Des histoires de petits pains, on peut en faire des miettes. En parlant de miettes, pour certains personnages publics ou moins connus du public, le pain au chocolat laissera des traces. Pas seulement de gras bien entendu.

Le pain au chocolat de Jean-François Copé aura fait les choux gras de la polémique. Relatant un épisode vécu ou inventé, d’un écolier privé de pain au chocolat par des camarades faisant le Ramadan, le président de l’UMP a choqué tout autant dans son camp qu’à gauche. La gauche, il est vrai, ne tape que sur la finance et le grand capital. Touche pas à mon pote est une valeur de la gauche mitterrandienne, et son charismatique leader de l’époque un Harlem nommé Désir préside aux destinées du PS. Touche pas à mon pote ne devrait pas être à sens unique. Le racisme se joue dans les deux sens. Mais parler de racisme anti-blanc n’est parait-il pas politiquement correct. Jean-François Copé s’en souviendra.

Faouzi Lamdaoui aime trop le pain au chocolat. Selon le journal Charlie Hebdo, ce conseiller de François Hollande en charge de l’égalité et de la diversité aurait bénéficié d’une protection rapprochée après l’intervention française au Mali, suite à des menaces qu’il aurait reçues. Ayant déjà un chauffeur à son service, ce conseiller aurait été escorté par deux policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Toujours selon l’hebdomadaire, Faouzi Lamdaoui aurait abusé de ce privilège en réclamant à ces policiers qu’un pain au chocolat lui soit acheté chaque matin. Bien que cela ne fasse pas partie de leurs attributions, les policiers lui auraient accordé cette faveur jusqu’à ce qu’un jour on oublie de lui acheter sa friandise. Le conseiller aurait alors piqué une colère. L’information est remontée à l’Élysée. Le caprice coûtera cher à Monsieur le Conseiller à l’égalité puisqu’on lui retirera son chauffeur et sa protection policière.

Voilà deux leçons qui méritent bien un pain au chocolat sans doute.