Trop sexy pour les réseaux sociaux…
Le corps du délit... à vous de juger !
Quand LinkedIn joue les prudes
En août 2013, la société américaine Toptal avait mis en ligne sur sa page LinkedIn les photos de ses employés. Ayant été jugé trop sexy, la photo d’une informaticienne, Florencia Altara (ou Antara selon certaines sources) avait semé le trouble, au point que LinkedIn dut retirer la page de la société en question de son site.
Une informaticienne ne peut-elle pas être « sexy » pour certains esprits outre (agés) – atlantiques ?
Il faut croire que d’aucuns en sont restés au « sois belle et ne te montre pas » ou au plus moliéresque « cachez moi ce sein… ». L’informaticienne dont la photo avait été décriée en fait ne montrait rien. Néanmoins, il aurait été considéré que la photo en question était trop suggestive et qu'on avait l'impression que la jeune femme « regardait l'appareil photo comme si elle voulait lui faire l'amour ».
Que LinkedIn se soit fourvoyé en pensant que la société informatique faisait sa promotion en utilisant les images d’actrice ou de mannequin était non seulement une excuse un peu tirée par les cheveux mais un aveu de la tartufferie dans les mentalités de certains de nos amis américains.
La violence dérange moins que le sexe ! Ne parlons pas de Carly MacKinney ou de Kaitlin Pearson, deux enseignantes américaines dénoncées par leurs élèves pour avoir posé nue soit sur leur blog, soit dans la presse. La pudeur a ses raisons, alors que le sang versé…
Pourtant, il n’y avait dans cette page du réseau social ni outrage à la pudeur ni vulgarité. Une simple photo a suffi à faire le buzz. La recherche sur Google avec la requête développeuse vous renverra à cette histoire. Comme quoi on peut développer tout et n’importe quoi sur le Net. Voilà un Net qui n’est pas très clair !
Recherche sur Google avec la requête " Développeuse"