Sotchi… polémique… politique mais une descente de charme

Deux femmes en or sur un même podium

Tina Maze... la Slovène de charme

Dominique Gisin... une Suissesse en or

JO de la démesure, Sotchi n’a pas fini de susciter les critiques des uns, la polémique des autres. Rares seront ceux qui auront quelque peu d’admiration. Pensez-vous ! Avec plus de 50 milliards de dollars dépensés, les jeux de Sotchi sont les plus chers de l’histoire. La station balnéaire a même été défigurée selon les écologistes. N’a-t-on pas déplacé des montagnes ? Certes, de nouvelles installations ont été construites. À la hâte, si l’on en croit des journalistes ou des sportifs qui ont diffusé sur les réseaux sociaux des images de porte cassée ou de rideau en berne.

La cérémonie d’ouverture n’a pas échappé à la moquerie d’Olivier Ravanello. Dans son blog, ce « brillant » journaliste épingle « L’incroyable provocation de Vladimir Poutine » puisque ladite cérémonie aurait fait la part belle à la période soviétique. Fallait-il l’occulter ? Des pays comme la Turquie, prisés par certains de nos intellectuels, font bien l’impasse sur les heures sombres de l’Empire ottoman. N’a-t-on jamais entendu un journaliste critiquer les États-Unis pour qui la conquête de l’ouest a été un défi pour les pionniers et un cauchemar pour les indiens ?

On attend les commentaires de ces mêmes journalistes pour les JO de Rio au Brésil. Nous pourrons déjà nous faire une opinion pour le Mondial de Football de 2014. D’ores et déjà, la presse bien-pensante est muette. Le sera-t-elle pour le Qatar ?

On a beaucoup épilogué sur la loi promulguée par le président punissant d'amende et de prison la « propagande » de l'homosexualité. L’orientation sexuelle fait partie de la vie privée. Que nous importe qu’untel soit homosexuel ou non. C’est un choix personnel. La confession publique peut être reçue par certains comme une démarche revendicative, heurter des sensibilités, notamment lorsqu’il s’agit de personnalités connues. Même si ce coming out est une libération pour son auteur, ne pourrait-il être interprété comme un « aveu » donné sous la contrainte. Le débat reste ouvert.

Au-delà de ce déballage médiatique, il ne faudrait pas oublier que les JO, c’est avant tout du sport avec deux belles athlètes en or pour l’épreuve de la descente, la Slovène Tina Maze et la Suissesse Dominique Gisin. Du travail, de la sueur, des rires ou des larmes, les Jeux sont une des dernières aventures humaines.