Quand Barroso s’échine contre Connery…
L’UE serait-elle un Graal pour les Écossais ?
Sir Sean Connery... militant de l'Indépendance écossaise
L’humilité n’est pas le fort des techno-casseurs de la commission européenne. Et si la connerie devait être remboursée par la Sécu, Barroso serait millionnaire, dirait-on en reprenant Audiard. Le peuple écossais est souverain. Annexée au Royaume-Uni, l’Écosse a le droit de reprendre son destin en mains, malgré les foudres londoniennes. Ce pays a son passé, sa culture et son histoire ; il n’a de leçon à recevoir de personne, ni du locataire du 10 Downing Street, ni du pseudo-roi de l’Europe.
L’UE est loin d’être un rêve pour les peuples européens. Il est facile de polluer les esprits de ceux, qui épris de la liberté qui manquent chez eux, croient naïvement que l’UE est la panacée.
L’UE n’est un paradis que pour les banques et les touristes. Perfuser des subventions aux agriculteurs est-il une solution, alors qu’on les empêche de faire leur métier, en leur imposant des quotas de production ? Saborder la pêche française au nom de la concurrence en favorisant l’exploitation intensive de la richesse halieutique permet-il de donner aux consommateurs la garantie d’un produit sain dans leurs assiettes ?
Alors, que nous militons de plus en plus pour le développement d’une production locale, le choix d’une consommation de produits de saison, cultivés sans l’utilisation d’engrais chimiques, la promotion des circuits de distribution courts pour réduire la facture carbone, que font nos têtes pensantes de Bruxelles ?
Nos techno-trucs distribuent les bons et les mauvais points, aux pays comme aux citoyens. Dans leur nouvel ordre mondial, l’homme doit se plier à leurs exigences. Ils auront recours à tous les outils à leur disposition pour casser les velléités d’indépendance, les dissidences d’esprits, tous les empêcheurs de tourner en rond.
Et pour conclure, au risque de déplaire à mes frères anglais : Vive l’Écosse libre !