Entre les criminels qui renient Dieu en tuant en Son Nom…
Et les cerveaux malades qui ont oublié de réfléchir
Le Point de non-retour de la réflexion faussée, la presstituée (dixit Paul Craig Roberts)
Qui aurait pu croire que la société qui se dit de « communication » soit à ce point autiste. Il aurait été facile d’imaginer que l’ouverture de l’Internet au public permette de créer un nouvel espace de réflexion et d’information. Certes, face à l’ultra-propagande diffusée dans les médias de plus en plus corrompus, Internet reste un lieu d’échanges et de débats que d’aucuns souhaiteraient censurer. Si certains dirigeants sont passés à l’acte s’attirant les critiques des « démocrates », il ne faut pas oublier que, sous couvert de la liberté d’expression, les agences de renseignements comme la NSA surveillent toutes les communications. Ceci leur est d’autant plus facile que les plus gros serveurs sont hébergés aux États-Unis ou dans des pays dans lesquels la NSA a carte blanche.
On en aurait oublié le système échelon ou les grandes oreilles des services secrets américains.
Personne n’est à l’abri du renseignement américain puisque même des dirigeants de pays alliés comme Angela Merkel ont vu leurs communications téléphoniques interceptées.
Aborder ce sujet de cette façon revient pour certains de se faire cataloguer d’anti-américanisme primaire ou d’électeurs du FN ou du FDG pour nous autres Français, en poussant plus loin pourquoi du NPA.
Le politiquement correct c’est d’aimer les États-Unis en soutenant tels des béni-oui-oui la politique de Washington, en prenant pour argent comptant les « vérités » de la Maison Blanche et de tenir comme « théoriciens du complot » ou « conspirationnistes » toute personne émettant une opinion contraire.
Est-ce que le comportement des Islamistes de l’EI ne procède du même raisonnement ? S’affichant comme les serviteurs zélés d’Allah, ils contestent à toute autre personne de croire en autre chose qu’en leur Dieu, exigent d’eux d’abjurer leur foi ou de s’acquitter d’un impôt spécifique, sinon ils les tuent. En poussant la réflexion, il est évident que celui qui n’a ni argent ni envie de se convertir est condamné à mort par avance, d’autant que pour les personnes de sexe masculin la conversion impose une circoncision ; on peut douter des conditions d’hygiène dans lesquelles elle sera pratiquée comme de tout recours à une anesthésie. Ce qui peut être une coutume devient alors une séance de torture, qui peut faire regretter à certains la mort.
Le rapprochement entre nos « amis » Américains et l’EI ne s’arrête pas au seuil de l’idéologie. Les premiers ne sont que le revers de la médaille des seconds et vice-versa. Sans le bordel fichu par les États-Unis en Irak pour dégommer le « petit soldat » de l’Occident contre l’Iran qu’était Saddam Hussein, l’EI n’aurait sans doute jamais vu le jour. La méconnaissance de l’histoire des peuples ou l’utilisation perverse de cette même histoire par les cerveaux malades des NeoCons – qui méritent bien leur surnom de c… - aboutit à cette tragédie génocidaire en Irak et en Syrie où les premières victimes sont les populations innocentes.
Partageant le sort de ces populations, les journalistes sont en première ligne. Quand je parle de journalistes, je ne cite pas les « idiots » du Guardian et du Daily Telegraph qui ont vu une colonne fantôme de 23 blindés russes pénétrer en Ukraine pour être anéantie par la glorieuse armée ukrainienne qui ne vient pas à bout de quelques « séparatistes ». Je veux plutôt parler de James Fowley qui a payé de sa vie le droit de faire son métier. Et son bourreau serait britannique. Quand je vous disais que les cerveaux sont vraiment malades.
Néocons, toi-même ! par David Desgouilles - source Le Causeur