Le courant serait-il coupé ?
Ne coupez pas ! Et pourtant, à la CGT, ils ont osé.
Alors qu’il était en meeting à Audincourt (circuit sans doute), Manuel Valls, qui était venu soutenir Frédéric Barbier à la législative partielle dans le Doubs, s’est retrouvé dans le noir. Pas si Doubs que ça ! Le coupable était la CGT (C’est Généralement Truculent), bien décidée à couper le courant de l’union politique de façade s’étendant d’une gauche à la dérive à une droite mal à droite (ou maladroite, c’est selon).
Pour le candidat Barbier, c’était sûrement un épisode barbant, si ce n’est prémonitoire. Faire un four n’est jamais bon au théâtre comme en politique. De quoi broyer du noir !
D’autant qu’après les ténèbres, le Premier Ministre a dû affronter les notaires lors de la même soirée. Il y aurait du Macron en boîte pour un peu. Du Macron à la moutarde bien évidemment.
Voilà une convergence des grognes que notre nouveau Clemenceau a voulu fustiger en rappelant « l’esprit du 11 janvier ». Il devrait se rappeler qu’en matière de spiritueux, il ne faut pas négliger la part des anges. Évaporation oblige !