Qui est derrière les attentats de Paris et de Bruxelles…
Alors que nos médias se gargarisent de l’arrestation d’Abdelslam, présenté comme de nouveau chef d’un réseau terroriste préparant « quelque chose d’important » selon un ministre belge, la mort vient de frapper aveuglément dans le métro de Bruxelles et l’aéroport de Zaventem.
L’arrestation du présumé chef de bande n’aura donc pas arrêté la machine infernale. Une conclusion s’impose, soit les services de renseignements européens sont totalement dépassés, soit les terroristes disposent de soutiens beaucoup plus organisés et efficaces que nos services de surveillance.
Loin de moi l’idée de jeter le moindre doute sur l’honnêteté et la probité des agents de la sécurité intérieure et extérieure qui, avec les moyens à leur disposition, font leur travail. Mais force est de constater que ce n’est pas avec l’état d’urgence et des mesures liberticides que les politiques régleront la question du terrorisme. Toutes les annonces gouvernementales dans ce domaine sont sujettes à caution. Ceux qui ont étudié l’histoire des services secrets le reconnaitront sans peine.
Le terrorisme ne peut exister sans d’importantes complicités au plus haut niveau. Certains nous taxeront de complotistes dès que nous évoquerons la question. Mieux vaut considérer le terrorisme comme une mouvance sans visage qu’une organisation manipulée par des États souverains et leurs services de renseignement dans un but de déstabilisation.
Nos politiques le savent. Cela ne les empêche pas d’épingler une Légion d’Honneur sur la poitrine d’un chef d’État assassin dont le régime brille par sa cruauté ou de vendre les fleurons de la République au frère siamois de ce même État, sans que personne ne crie vraiment au scandale. Lorsque notre ancien ministre des affaires étrangères fustige d’un côté la Russie et le régime de Damas tout en apportant son satisfecit au « bon boulot » fait par la filiale d’Al Qaïda en Syrie, on se demande si nos politiciens ne sont pas schizophrènes.
Entre temps, des innocents meurent sous les bombes des fanatiques à cause de la démission coupable de nos dirigeants.