Fin de règne…
D’un « Moi Président »
On connaissait en arithmétique la preuve par 9. C’est encore par 9 que le candidat Hollande a été parjuré par le président normal, en se référant à sa célèbre – et pour certains ridicule – anaphore.
En s’appuyant sur l’état d’urgence, que l’on soit d’accord ou non avec son bien-fondé, il a autorisé la justice et à la police à détourner certaines de nos libertés pour soi-disant plus de sécurité. Non seulement, nos policiers ne sont pas plus protégés, devenant des proies pour les terroristes, mais nos concitoyens font les frais de mesures dont on ne connait pas la réelle efficacité.
La manipulation des esprits a pris une plus grande ampleur, les médias publics plus que jamais téléguidés par l’exécutif comme les chaînes privées se faisant la caisse de résonnance d’une immonde propagande, inspirée par les néoconservateurs aux manettes à Washington.
Devenu le croupion de l’Allemagne de Merkel, la France a abandonné sa diplomatie aux instances de l’UE et de sa commission irresponsable. Vendue aux capitaux qataris et saoudiens, reprenant la politique de l’ancien président Sarkozy, la France honore les criminels des États du Golfe, génocidaires du Yémen dans l’indifférence générale d’un Occident aveugle et sourd.
Ce même Occident, vassal états-unien, laisse crever les chrétiens d’Orient tout en permettant aux thèses salafistes de pulluler dans nos sociétés de culture judéo-chrétienne où certes l’islam a sa place, mais pas l’exportation d’une idéologie obscurantiste de fanatiques incultes du désert.
On peut débattre de l’exemplarité qu’aurait dû incarner notre chef d’État ou de son projet pour donner de grandes orientations en recourant à des débats citoyens. Lorsqu’on apprécie la rigueur démocratique avec laquelle des questions sociétales de second plan comme des réformes sociales importantes ont été traitées, cela laisse un arrière-goût amer sur la méthode employée.
Par le mépris de la concertation, le refus de la consultation référendaire ou le passage en force par le 49-3, ce sont les principes de la démocratie qui ont été foulés aux pieds.
On parlera encore longtemps de l’irréprochabilité des ministres des différents gouvernements Ayrault ou Valls ou de leurs cumuls de mandats laissés lettre morte.
Quant à l’introduction de la proportionnelle, ce n’est pas en cette fin de règne que les petites formations pourront en profiter.
Les électeurs de François Hollande espérant un président proche de leurs préoccupations auront vu un chef d’État plus intéressé à dézinguer son homologue syrien, Bachar et décorer l’assassin de Ryad, en se mettant la Russie à dos avec laquelle nous partageons plus de valeurs que nos « amis » américains, chouchoutant les extrémistes du fascisme noir comme vert.
Avec une hauteur de vue au ras des pâquerettes, pourrait-il ignorer l’onde de choc qui se prépare, le peuple en a assez, le peuple va se soulever, le peuple va reprendre la main. Déjà, les indignés de Paris donnent le « La ». La « Nuit de Debout » est le prélude d’un mouvement plus vaste qui va se propager dans toute l’Europe, pas celle de Bruxelles ou de l’UE, mais celle des nations écœurées par les mensonges de nos dirigeants.