L'humain avant tout...
Et avant toute chose
Et si on arrêtait de nous bassiner avec le numérique, la robotique et le tout technologique en nous les présentant comme des solutions miracles.
Nos parlementaires ont le chèque dans le collimateur. En réduisant sa validité d'un an à six mois, on voit que se dessine le projet de l'abandon pur et simple de ce moyen de paiement pour le tout digital.
On mise sur la technologie sans se préoccuper des risques que fait courir le seul recours à l'outil informatique, si un jour nos beaux serveurs tombaient en panne généralisée, faute d'alimentation.
Une des hérésies écologiques est de faire passer le mail comme la solution propre et l'impression papier pour un comportement déviant. C'est oublier que l'inflation des échanges électroniques conduit à la surconsommation des centres serveurs, générant de la chaleur et de l'électricité, alors que planter un arbre est plus utile pour la planète.
Ce n'est pas une déclaration de guerre contre le numérique mais un appel à la prise de conscience. Certes, le numérique est une voie. Ce n'est pas la seule. La robotique séduit plus les actionnaires et les financiers ou le grand patronat pour réaliser des économies d'échelles sur le dos des employés.
On objectera que le robot se chargera des tâches les plus ingrates, mais d'ingratitude en ingratitude l'homme se verra contraint à l'oisiveté.
Le travail est le propre de l'homme, tout comme les échanges sont avant tout humains et non numériques. On ne peut remplacer la conscience par la technologie, sinon nous allons dans le mur.