BREXIT – Les suites
Cameron s'efface... Juncker menace… Les Banksters attaquent
Afin de s’accrocher à leur pouvoir et petits privilèges, les tenants de l’UE ont décidé de faire payer le prix fort au Royaume-Uni. Déjà, le dictateur Juncker indique que la sortie du Royaume-Uni « ne sera pas un divorce à l’amiable ». Le message est clair : Nous ne ferons pas de cadeaux. Juncker avait déjà dit que les décisions de la commission européenne comme les traités européens devaient s’imposer aux peuples comme aux États membres de l’UE.
Les spéculateurs ont déjà pris les choses en mains, Livre Sterling chahutée, places boursières en chute libre, expatriés plongés dans l’incertitude. Ne serait-on pas entrés dans une nouvelle phase de la crise financière de 2008 ? Les Soros et autres Pinault ou Bolloré craignent-ils pour leurs petites économies ? Ne vous inquiétez pas pour ces bonnes gens, s’ils perdent quelques plumes, il leur restera de quoi conserver de leur superbe ou de leur morgue.
Face à l’ambassadeur de Grande-Bretagne sur France Télévision, la prestation pitoyable de Daniel Cohn-Bendit aurait pu prêter à rire, si elle n’était pas prétendument la chambre d’écho du Diktat de la commission européenne. Il est plus facile de considérer les partisans du Leave pour des abrutis racistes et xénophobes, des vieux ou des imbéciles que de prendre la vraie mesure de l’échec de l’UE tant comme union que construction européenne.
Comment ne pas douter de la capacité d’union, lorsqu’on est déjà pas capable de s’entendre à 6, 9, 12 ou 15 et que chemin faisant on se retrouve à 28 ou 27 demain avec des intérêts divergents et un énorme travail d’harmonisation des économies, des mentalités, des lois, de la politique sociale, de la santé, de l’éducation et j’en passe.
Comment ne pas voir la volonté de briser tout élan européen en courtisant la Turquie avec des conflits à ses frontières, une schizophrénie politique à la tête de l’État, une hypocrisie manifeste dans la gestion des crises humanitaires et la tête de pont du terrorisme islamiste.
En stigmatisant les « Populistes » affublés de tous les maux, on effraie le bon peuple européen et britannique sur les conséquences du BREXIT avec des retours en arrière frisant à la caricature comme le recours aux visas. Pourquoi exigerait-on des visas pour des entrées sur le territoire de l’UE aux citoyens britanniques alors qu’on autoriserait la libre circulation aux Turcs ? Ce ne sont pas les Britanniques qui imposeront des visas aux autres ressortissants des pays membres de l’UE, à moins que ce ne soit pour des raisons financières.
Le BREXIT ouvra la voie à d’autres projets de sortie de l’Union, la Grèce pourrait être tentée comme la Hongrie ou la République tchèque, et les Pays-Bas.
Cette dernière probabilité a dû inspirer la récente proposition de la chancelière allemande de réunir les 6 pays fondateurs de la CEE (dont les Pays-Bas) par le Traité de Rome de 1957 et montre bien que l’UE est au bord de l’implosion. Pourquoi revenir aux fondamentaux, si ce n’est que la preuve d’un échec ? Par ce saut dans le temps, avant l’adhésion du Royaume-Uni, de l’Irlande et du Danemark, on ne peut que constater l’embarras des dirigeants européens, nonobstant les vociférations de Juncker. Ce dernier joue sa place car le prochain opus pourrait être la réforme de l’UE, si ce n’est sa dissolution, en attendant la prochaine disparition celle de l’OTAN, instrument de menace létale sur la paix et la sécurité en Europe.
La révolution serait-elle en marche ? Les banksters la laisseront-ils aller jusqu’à son terme ou précipiteront-ils le chaos pour ne pas perdre leurs avantages ?