Imposer la « démocratie » ailleurs…

Et ne pas la respecter chez soi

Donald Trump sera le 45^ème Président des États-Unis. Le système électoral américain en aura décidé ainsi. Il n’y aura pas eu d’incertitude floridienne comme lors du face à face Bush-Al Gore, juste quelques rumeurs non-fondées d’immixtion moscoutaire dans la campagne pour éliminer Killary.

Les États-Unis si prompts à renverser des gouvernements pour imposer leur démocratie seraient-ils en déni de démocratie dans leur propre pays ? Les « élites » intellectuelles et culturelles, le tout Hollywood seraient-ils devenus les ennemis du peuple ? On peut avancer que Killary soutenue par la presse, les médias mainstream, les milieux financiers, les investisseurs qataris et saoudiens, Georges Soros aurait remporté la Maison Blanche sur le seul vote populaire, on ne peut qu’accepter le verdict de sa défaite.

Si le système électoral n’était pas bon, alors pourquoi Saint Obama ne l’aurait pas fait modifier ? Il aurait sans doute fallu toucher à la Constitution.

Le peuple américain en a peut-être assez d’être pris pour un gogo par une oligarchie qui décide de son destin depuis des décennies.

Le peuple américain a désigné plus de grands électeurs favorables à Trump qu’à Clinton.

Le peuple américain aurait peut-être préféré Sanders à Trump. Mais les mentors de Killary ont tout fait pour éliminer Sanders, pourtant populaire, de la course à la Maison Blanche. Pensez donc, un Juif à Washington après un Noir, cela aurait été pour certains « connards » du plus mauvais effet.

Sanders avait ses chances. L’oligarchie s’en est débarrassée, tant elle était convaincue de la victoire de sa candidate, la première femme à pouvoir briguer la mandature suprême. Hélas, trois fois hélas, malgré les sondages, malgré les médias, malgré la propagande, malgré le soutien de Saint Obama, Killary s’est cassé les dents.

Trump est une caricature pour beaucoup. Comme Poutine est un expansionniste pour d’autres tel François de Rugy, l’idiot inutile de la primaire socialiste est à l’image de l’incurie politique qui ose montrer le nez pour prétendre gouverner. Ce sous-Ayrault est bien la voix de son maître, un roquet hargneux qui retournera bientôt à la niche.

On ne jugera le Président Trump que sur les faits. Bon nombre d’Américains se sont fait avoir par Obama, même si les sondages le gratifient de 56% d’opinion favorable. On sait ce que valent les sondages. Si on les avait écoutés, Clinton serait Présidente.

On connait la fin de l’histoire.