Et rejeter le verdict des urnes
Jamais investiture d’un président des États-Unis n’aura été aussi critiquée explicitement et implicitement par les médias. À voir le langage corporel de Jacques Cardoze, on ne pouvait que décrypter crispation et rejet. Que dire des Etienne Leenhardt et autres chroniqueurs politiques qui, d’ores et déjà, contribuent à la diffusion de rumeurs.
Donald Trump fait peur aux uns et, dans le même temps, suscite l’espoir des autres. Ces autres, ce sont pour beaucoup de nos journalistes, des idiots, des peu diplômés, des pas éduqués, des ruraux, des fauchés. Les mêmes que ceux qui avaient votés pour le BREXIT.
Obama ou Clinton étaient les candidats de l’intelligentsia, des élites, des citadins, les artistes, de Wall Street, des minorités.
On a vu le résultat des années Obama, finisseur des dégâts des huit années de Bush et des huit années de Clinton.
On n’ose pas imaginer les dégâts internationaux qu’auraient pu occasionner l’arrivée au pouvoir de Killary. N’a-t-elle pas joué un rôle majeur en Libye et en Ukraine ?
Avec Trump, on ne sait pas, on ne sait rien pour le moment. On attend de voir.
Alors que les manifestations anti-Trump risquent de s’amplifier, il est à craindre que les États-Unis sombrent dans la désunion, voire pire entre guerre civile ou dictature, ce qui ne serait pas une bonne nouvelle.
En s’occupant de gérer le monde, les trois derniers présidents des États-Unis ont sans doute oublié de s’occuper de leurs concitoyens. La crise de 2008 a causé la misère de la classe moyenne américaine, tout en mettant en danger le système bancaire international faussement sauvé car l’épée de Damoclès risque de l’abattre in fine.
À trop vouloir jouer au messianique, les États-Unis se sont coupés de leurs racines. L’importance de l’abstention est toujours aussi importante pour les présidentielles, et même si Killary a été gagnante en voix, elle n’a pas pu faire passer le message de bonne perdante auprès de ses afficionados.
Hollywood est en guerre contre la Maison Blanche avec la bénédiction si ce n’est le soutien des Soros, du lobby militaro-industriel, des NeoCons (qui devraient finir en prison pour crimes contre l’Humanité) et des médias mainstream.
Je ne puis juger un homme qu’à ses actes, pas à ses seules paroles.