Le 2ème tour ne se gagne pas dans les sondages
En 2000, j’avais déposé à la SGDL le manuscrit d’un roman d’anticipation « Le Prince des Faces ». Mêlant ésotérisme et thriller politique, le second tour de l’élection présidentielle que je prévoyais pour 2002 opposait le sortant, dit le Dandy au nationaliste, surnommé le Légionnaire. Dans ma vision, Jacques Chirac affrontait Le Pen, qui dans mon roman dirigeait Parti & Nation.
Pour cette fiction, la victoire allait au challenger nationaliste.
En avril 2002, ce fut une réalité tout autre avec les mêmes protagonistes. À l’époque, alors que les chroniqueurs politiques parlaient de « gueule de bois », j’ai diffusé cette information à la presse, sans aucun écho hélas, car pour la grande presse vous n’êtes rien.
Pourtant, j’avais date certaine, le roman ayant été déposé en 2000, preuves à l’appui.
Comment un écrivain inconnu avait-il pu prévoir et écrire une réalité à venir ?
Certes, je ne devais pas être le seul. Mais, j’en avais la trace, une trace vérifiable.
Lorsqu’un sans-grade bouscule un ordre établi, l’ordre établi l’ignore.
Alors, je vais prendre un pari, à moins de 30 jours de la présidentielle :
Et si l’effet Macron retombait, et étonnamment le M. Ni… Ni… se retrouvait disqualifié. Trump a bien fait mentir les sondages, pourquoi pas Macron. Mélenchon pourrait créer la surprise.
Que ferait l’électorat de droite dans le cas d’un duel Le Pen-Mélenchon ? Qui dit que les scandales vont porter préjudice à Fillon, et si l’on avait juste l’inverse. Restent de « petits » candidats dans l’ombre. Dupont-Aignan ne pourrait-il pas profiter d’un report des voix de droite ?
Méfions-nous des évidences. La presse a sa finale. Les électeurs en réservent peut-être une autre.