La République des godillots !

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Inexpérimentés en politique ou recyclés parmi les rejetés des partis traditionnels, les candidats de LREM représentent un patchwork qui risque de bénéficier de la désaffection des électeurs plus que d'un réel soutien populaire, tel que veulent nous faire gober les médias.

L'abstention annoncée serait plus forte qu'au premier tour du 11 juin 2017. Avec 51,25 %, nous avions passé une cote d'alerte. Les 52 % qui ressortent des derniers sondages font craindre le pire.

Une opposition parlementaire inexistante est préjudiciable à la démocratie et ouvre la voie à une terrible crise sociale avec son cortège de contestation populaire.

Car les Français ne resteront muets face aux réformes voulues par Bruxelles pour faire de la France le Luna-park de l'Europe, à moins qu'on ne leur ai retiré tout esprit de révolte et instillé le virus de la résignation.

Côté face, Emmanuel Macron séduit, mais son regard ne dégage aucune sensibilité. Côté pile, la LREM ne sera que la chambre d'enregistrement d'un exécutif tenté de passer en force ses réformes.

Qu'on ne s'y trompe pas, cette élection a été extorquée avec le concours d'un État profond dont personne ne mesure la dangerosité. Il n'est là que pour préserver un système et ses privilèges au bénéfice de quelques-uns, qui se fichent de la France comme de leur première chemise.

On nous serine le numérique à toutes les sauces sans savoir de quoi on parle, parce qu'il est plus facile de se cacher derrière les technologies pour éviter d'aborder la catastrophe humanitaire qu'engendreront la robotisation et le virtuel sur les générations présentes et à venir.

Toute la technologie n'est pas à jeter. Ce sont ses applications et son impact que l'on ne veut pas considérer.

En tant qu'être humain, chargé d'accompagner mes semblables vers ce qui se veut être un meilleur outil dans le cadre personnel ou professionnel, je tire un signal d'alarme. La technologie est un moyen pas une finalité. Replaçons l'homme au centre, rejetons la dictature de l'argent et le mépris du travail. Que ceux qui sont issus d'un milieu ouvrier en soient fiers, car sans les ouvriers ce «joli» système qui se dit capitaliste ne serait jamais éclos.

La main de l'homme est plus importante que la machine. L'esprit de l'homme est plus respectable que l'intelligence artificielle. L'imagination humaine est plus riche que les algorithmes.

N'en déplaise aux apprentis sorciers du 2.0 et à leurs donneurs d'ordre comme à leurs bailleurs de fonds.