
Courir après le temps
À peine arrivé à la gare de Paris-Montparnasse, le passager qui me faisait face se leva en toute hâte puis se rhabilla tout aussi vite. Il empoigna rapidement sa valise posée sur le porte-bagages et, se tournant vivement vers moi, me souhaita brièvement une bonne journée. Je lui répondis poliment. Pendant tout ce temps, je n’avais pas bougé. À quoi bon me servait de courir ou de me précipiter ?
Déjà bien avant l’annonce de la fin de notre voyage, de nombreux passagers se pressaient dans le couloir, alors...
[Lire la suite]