15 janvier 2014

Mieux vaut en blaguer… à tabac

Ou la concurrence des mémoires tournée en dérision La force de l’humour juif est de savoir se moquer de soi-même, de Dieu, de la religion, de sa famille, de sa mère, de sa culture sans oublier l’antisémitisme ; bref de tout, sans vulgarité mais toujours avec une grande finesse. L’humour ouvre les portes de l’inconscient. Ne dit-on pas que les Juifs, ne pouvant se confesser, auraient inventé la psychanalyse. La concurrence des mémoires, redoutée par beaucoup, génère une concurrence des souffrances. Ainsi, ce qui serait... [Lire la suite]
30 décembre 2013

De la quenelle... en querelle

Un geste trop commenté  L'humour peut être noir, belge, juif, gras ou de mauvais goût. Raciste, il devient suspect Patrick Cohen n'aime pas Dieudonné ni Tariq Ramadan, ni Alain Soral, ni Edouard-Marc Nabe (fils de Marcel Zanini). C'est son droit. Mais pourquoi aller jusqu'à traiter certains d'entre eux de cerveaux malades ? C'est du moins ce qu'aurait rapporté le journal Libération des propos tenus sur France Inter par ledit Patrick Cohen face à Frédéric Taddeï. En caméra cachée au Théâtre de La Main d'Or, les... [Lire la suite]
24 avril 2013

La mémoire en partage…

De la souffrance génocidaire Le 24 avril 1915, alors que les forces alliées britanniques, Anzac et françaises étaient immobilisées sur la presqu’île de Gallipoli, le triumvirat du Parti Union et Progrès, formé de Talaat, Enver et Djemal ordonnait l’arrestation et la déportation des notables arméniens de Constantinople. Selon les sources 500, 600 ou 300 personnes, des hommes pour la plupart furent les premières victimes de cette rafle, prélude de la grande tragédie, le « Medz Yeghern », la répétition sur les terres de l’Arménie... [Lire la suite]
28 février 2012

Merci au Conseil Constitutionnel

La France est le pays des libertés. La liberté d'expression est l'une des plus sacrées. En annulant cette loi "absurde" qui punissait la négation des génocides reconnus par le législateur, le Conseil constitutionnel s'est grandi. On pourra désormais nier le génocide des Arméniens et la Shoah (Ah non ! Pas la Shoah. Ouf, j'ai eu peur). Nier : ne pas reconnaître pour vrai. Qu'on le fasse avec des mots, qu'importe ! La blessure n'est pas mortelle. Encore que... On peut le faire avec des actes. Quand la France aura son Hrant Dink, on... [Lire la suite]