Soros joue et gagne…
Mais n’est pas Zorro
Adulé par les uns, haï par les autres, George Soros ne peut laisser indifférent. En 1992, il avait fait sauter la Banque d’Angleterre. En effet, cette année-là, George Soros devint célèbre en vendant à découvert 10 milliards de livres sterling, profitant du refus de la Banque d'Angleterre de relever les taux d'intérêt ou de laisser flotter sa monnaie. Il semblerait qu’à la suite de cela la Banque d'Angleterre dut quitter le Système monétaire européen (SME) et dévaluer la livre sterling.
Le célèbre cambiste fit une plus-value estimée à 1,1 milliard de dollars et acquit la réputation d’être « l'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre. »
Lors de la crise financière asiatique en 1997, George Soros fut accusé de faire baisser la monnaie malaisienne, le ringgit ou d’agir sur le bath thaïlandais. Certains prétendent même qu’il fut à l’origine de cette crise.
George Soros aime l’argent. Ses partisans mettent en avant qu’en tant que président de l’Open Society Institute, il aiderait au développement des pays émergents. Un prêté pour un rendu, pourrait-on dire. On ignore les dommages collatéraux provoqués par les opérations spéculatives de quelques grands « argentiers », véritables spadassins de la finance qui bâtissent des fortunes sur la ruine des autres. Par les autres, il y a bien entendu les concurrents, mais aussi et surtout les milliers d’entrepreneurs et de salariés qui se retrouveront à la rue, victimes du tsunami boursier.
Zorro comme Robin des Bois punissait des riches et les puissants, prenant à ces derniers pour redistribuer aux plus pauvres. Soros n’est ni Zorro ni Robin des Bois. Il est tout simplement lui-même.
Un exemple pas forcément à suivre.