Il faut tuer Arkantz !
C’est un romancier inconnu...
Bien qu'épaulé à ses débuts par le regretté Jean Aubert des éditions Robert Laffont qui détecte son potentiel et l’encourage, Arkantz est ignoré des éditeurs. Du moins, ses manuscrits rarement lus font étagère restante.
Pourtant, avant tous les chroniqueurs politiques, il avait prédit en 2000 la montée du Front National avec le face à face du 21 avril 2002 entre Jacques Chirac (Le Dandy) et Jean-Marie Le Pen (Le Légionnaire).
Ses communiqués de presse, preuve à l’appui n’y feront rien. Arkantz n’existe pas ! Mieux on le confond un temps sur un site Internet avec un certain Arkautz, autonomiste basque. Arkantz fera retirer la mention.
Faut-il alors tuer Arkantz ?
Symboliquement bien entendu, il n’est pas question de suicide. Celui de Philippe Volter qu’il a connu à la salle d’armes du Cercle Militaire de Paris l’a suffisamment marqué pour ne pas plaisanter avec ce sujet.
Aujourd’hui, la toile s’embrase pour des futilités « allo » comme à l’huile.
Peut-être que la « mort » d’Arkantz créera le « buzz ». Rien n’est moins sûr.
De toute façon, le romancier Arkantz est déjà mort. Son autre Moi attend dans l’ombre.