Un seul peut-il avoir raison contre tous ?
Ou le plaisir solitaire du pouvoir…
Un Jour... Un Destin.
Au jeu des ambitieux, France 2 a brossé les portraits croisés des deux derniers candidats à la présidence, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Malgré sa prétendue mise au rencart, déjà par ses amis politiques, François Hollande a pu accéder à la magistrature suprême. Il aura su profiter des circonstances, à commencer par l'adoubement inattendu d'un Jacques Chirac vieillissant mais apparemment suffisamment lucide pour le préférer à Nicolas Sarkozy. Il aura suffi ensuite du faux pas d'un DSK trop porté sur le sexe pour qu'une affaire ancillaire le mette hors course.
Ambitieux parmi les ambitieux, il aura enfin pu parachever sa conquête plus pas défaut que par action, surfant sur le tout sauf Sarkozy.
Qu’attendait-on de cette érection présidentielle, un sursaut national ou un désir d’avenir ?
Beaucoup espéraient, du moins, une politique tout aussi ambitieuse que volontariste. Avec la croissance du chômage et la dégringolade de sa pote de copularité, le président normal laissera pour lors comme trace de sa première année le mariage pour tous comme diviseur d’opinion et le tapage médiatique et outrancier autour du premier mariage gay. L'ambition, quant à elle, est retombée comme un soufflé. Pas de quoi mériter la coiffe d’un grand chef ! Que Pierre Bergé se rassure. Les maires récalcitrants n’auront pas besoin de se faire plus soigner que lui. Passé un certain âge on vit mal la détumescence ou ce qu’Audiard qualifierait de débandade.
Oh, my God !