Repenser le monde… L’Humanité, son environnement
Les enjeux d’un développement harmonieux
Malraux aurait dit : « Le 21ème siècle sera religieux ou il ne sera pas. »
L’homme vit de rêves, le regard fixé vers les étoiles. Et bien qu’il ait marché sur la Lune, un jour de juillet 1969, l’homme n’a pas encore bien pris la mesure de la Terre qu’il foule sous ses pieds. Du Frère Neil Armstrong restera cette phrase célèbre : « C'est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l'humanité. »
Que le scepticisme soit toujours vivace à propos de la conquête lunaire (si l’on s’en réfère au Moon Hoax – Canular de la Lune), il demeure néanmoins vrai que pour l’homme sa Terre continue d’entretenir son mystère. Des hommes ou des femmes, et non des moindres, ont tiré la sonnette d’alarme. Du commandant Cousteau qui parcourait les océans à bord de la Calypso à Yann Arthus-Bertrand qui met le monde en images et dénonce les atteintes à l’environnement en passant par Maud Fontenoy qui s’appuie sur la formation et l’information des plus jeunes ou Pierre Rabhi prônant notamment l’agroécologie, nous devons repenser le monde.
Nous ne possédons pas cette Terre, nous n’en sommes que des locataires de passage. Nous en avons hérité de nos parents qui n’en étaient pas propriétaires non plus en leur temps. Nous la laisserons à nos enfants en usufruit sans qu’ils en soient eux-mêmes les possédants mais les gardiens attentifs de l’équilibre et de l’harmonie de leur environnement.
Les progrès matériels ont fait perdre de vue à l’homme la dimension spirituelle et morale de son existence. Nous courons après l’argent, le pouvoir, la reconnaissance, en espérant rencontrer l’amour et l’affection puis de transmettre aux générations futures notre expérience, notre philosophie, notre héritage matériel et immatériel.
Repenser le monde, c’est renoncer à une certaine forme d’avoir pour mieux être. C’est privilégier le commerce équitable, les productions locales et respectueuses de l’environnement. C’est utiliser des énergies propres, revoir la filière nucléaire sans pour autant la stopper mais recourir à d’autres minerais que l’uranium ou le plutonium. Repenser le monde, c’est recréer un monde plus solidaire, oublier le paraître pour la profondeur d’âme. Nous sommes des êtres dont la seule certitude de la vie est la mort, et la vieillesse la marque de la sagesse qu’il nous faut accepter.
Repenser le monde, c’est se repenser soi-même.