Ukraine et chuchotements…
On tue en silence !
Tintin en Amérique contre les gangsters de Chicago (toute ressemblance n'est pas fortuite)
Au nom de la Liberté, l’Occident a favorisé la venue au pouvoir d’une extrême droite nationaliste en Ukraine. Une de ses premières mesures a été l’interdiction de la langue russe sur son territoire. Imaginons qu’un gouvernement à Paris ait interdit la langue bretonne en Bretagne ou qu’à Londres le cabinet fasse voter une loi pour mettre fin à l’usage du gaélique dans tout le Royaume, quelle aurait été la réaction des Bretons, des Ecossais et des Irlandais ?
L’interdiction de certains partis comme le parti communiste serait également dans les cartons du gouvernement de Kiev. On se rappelle les protestations du même Occident lorsque l’Union soviétique intervenait dans les pays satellites et imposait un parti unique. Que fait l’Ukraine actuelle ? La même chose que la triste Union soviétique avec la bénédiction de l’UE et des États-Unis.
On a beaucoup critiqué l’ex-président Yanoukovitch, mais est-ce que Porochenko et Arsenic, le chef du gouvernement intérimaire n’ont pas plus de sang sur les mains avec une guerre civile que le président déchu a su éviter.
Où étaient les manifestants lorsque les milices de Kiev massacraient à Odessa ? A-t-on entendu la moindre protestation quand des missiles de l’armée ukrainienne tuaient des civils à Lougansk ? Aucune image, aucune condamnation internationale ! Un scandale ! Sans doute, espérait-on une réaction de Moscou pour crier à l’invasion.
La Palestine mobilise, la minorité russophone d’Ukraine peut mourir tranquille.
Les méthodes du gouvernement de Kiev ressemblent à s’y méprendre à celles des nazis qui pour accuser les communistes et le Komintern avaient provoqué l’incendie du Reichstag à Berlin dans la nuit du 27 au 28 février 1933. Certes, l’incendie n’avait tué personne. Mais il avait permis à Hitler et ses séides de lancer une politique d’extermination contre les communistes allemands. Le crash du vol MH 17 ne pourrait-il pas être une version horrible de l’attentat de 1933. Car ni la Russie ni les rebelles russophones n’avaient à gagner dans cette affaire très opportune pour Kiev et ses alliés qui cherchent à tirer les marrons du feu.
La tournée de Poutine en Amérique du sud et les accords pris avec l’Argentine pour son intégration au sein des BRICS comme l’annulation de la dette de Cuba par Moscou et la réunion des BRICS au Brésil en marge de la coupe du Monde n’ont pas dû être du goût de Washington.
À qui profite le crime ? En répondant à cette question, on démasquera le coupable, si jamais on en a le courage.
Que les innocents, victimes de l’absurdité humaine, reposent en paix. Condoléances aux familles.