Attention Banksters !
Ou la confiscation du droit des peuples
Lu dans la webzine de Capital du 12 avril 2017 : Un duel Mélenchon Le Pen au second tour, la nouvelle hantise des investisseurs.
Les banksters s’affoleraient-ils ?
La spéculation financière a donné à une engeance d’individus et de groupes un pouvoir de vie et de mort sur l’Humanité. En favorisant le lobbying, la mondialisation et l’austérité économique pour gagner encore plus, cette coterie d’invisibles est devenue au fil du temps un agent déstabilisateur de plus en plus puissant, arrivant à défaire des gouvernements, créer des coups d’état, opérer par des coups de main tout en s’acoquinant avec le terrorisme international pour créer la peur dans nos sociétés.
Dans notre quotidien, les trusts de l’agro-alimentaire et de la chimie ont confisqué les semences, imposé des agents pathogènes empoisonnant notre environnement, introduit des perturbateurs endocriniens dans nos produits de consommation courante et fait de l’uniformité de nos goûts et de nos choix leur credo.
Si la Grèce est en crise, le Portugal comme l’Espagne sous la menace, l’Italie pilotée par les banquiers, la France est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. L’élection présidentielle est des plus incertaines.
Sur les 11 candidats en lice, seuls 4 ou 5 auraient une chance de se qualifier aux dires des sondages d’opinion et des médias. Les tripatouillages immondes ou les trahisons massives ont discrédité et affaibli les deux gagnants des primaires de la droite et de la gauche. Le feuilleton continuera jusqu’à la mise à mort de l’un comme de l’autre. Hamon est en chute libre et Fillon plombé par des rebondissements juridico-médiatiques. Restent les deux « extrêmes », Le Pen et Mélenchon. La première est l’épouvantail du nationalisme fascisant, prônant le repli sur soi. Le second passe pour un nostalgique de la gauche rouge, une espèce de bolchévique (sans couteau entre les dents).
C’est jusqu’ici l’image que les médias donnent de ce carré de postulants à la présidence.
Par élimination, les médias comme les banksters appartenant tous deux à l’État profond ont jeté leur dévolu et mis tout leur espoir en leur « candidat idéal », le Macron. Personnellement, je me suis toujours méfié d’un type qui hurle plus fort que les autres pour se faire entendre lors de ses meetings (signe d’impuissance notoire ou d’hystérie) alors que, d’un autre côté, il est toujours d’accord avec tout le monde dans le débat télévisé. Je me méfie encore d’un individu, sorti de l’ENA avec passé de haut-fonctionnaire, recruté par une banque et surnommé le Mozart de la finance, qui au final n’a pas plus de ronds qu’un simple ouvrier comme Poutou. Cherchez l’erreur !
Soit Macron est un panier percé, soit c’est un dissimulateur, ou les deux à la fois. Quoiqu’il en soit, je ne lui laisserai pas les clés de ma maison. Et encore moins celle de la maison France. Il est évident sauf pour les naïfs, les idiots, les hypnotisés, les laissés pour compte des partis traditionnels, les provocateurs, les spéculateurs, les myopes et un tas de gens tout à fait honorables mais qui seront trompés, que le Macron est un leurre, terme que je préfère à « piège à c… » pour ne pas être vulgaire. Et je pense malheureusement, que si les projections s’avéraient exactes, nous allons vers des lendemains qui déchantent, si ce n’est dans le mur (pas du son bien entendu, n’oubliez pas la cédille).
Bon choix, Madame… Bon choix, Monsieur…
Au risque de vous déplaire !
Alors que Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France insoumise, est de plus en plus populaire et plébiscité dans les sondages, la perspective d'un second tour face au FN donne des sueurs froides aux intervenants.
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