Ni État… Ni islamique

Mais Golem terroriste...

Ne jouons pas sur les mots. S’il faut appeler un chat un chat, cessons de donner à ces terroristes armés la stature d’un État et la qualification religieuse d’Islam. Le général américain Wesley Clark avouait il y a quelques temps qu’ISIS avait été formé et équipé par la CIA. La politique des États-Unis au Proche et au Moyen-Orient comme celle de l’Occident se plait à utiliser la notion de droits de l’Homme pour justifier ses interventions militaires.

Le Darfour est victime d’un génocide qui n’a pas mobilisé les forces interventionnistes de l’Occident ou de l’OTAN. Pourquoi ? Le Darfour est-il un enjeu stratégique, géopolitique ou économique ? Il faut croire que non.

L’agression azérie par des pogroms anti-arméniens à la fin des années 80 n’a pas ému la communauté internationale. Par contre, l’offensive des Arméniens du Karabagh a été qualifiée d’occupation par cette même communauté bien-pensante. Il est vrai que cette poignée de guerriers montagnards est arrivée à prendre possession de 20% du territoire de l’Azerbaïdjan, république bananière de Transcaucasie, qui doit son impunité à ses pétrodollars.

Si Kadhafi était un dictateur fantasque, le sauvetage de la population de Bengazi aura été la plus habile des manipulations occidentales pour venir au secours des islamistes libyens sous couvert d’une opération onusienne d’interdiction de l’espace aérien, contournée par l’OTAN par des frappes aériennes au sol contre les troupes loyalistes.

L’EI menace le site antique de Palmyre en Syrie. La communauté internationale s’émeut. Elle semble bien discrète lorsque les mêmes tarés de l’EI assassinent à tour de bras hommes, femmes et enfants, chrétiens, yezidis ou kurdes, sans oublier les chiites. Que Palmyre soit détruite et le régime de Bachar anéanti ferait les affaires de l’Occident dans son bras de fer avec les BRICS. Mais, à terme, Israël et le Liban seront sous la menace du Golem « islamiste ». Que feront alors les États-Unis ?

La contamination terroriste ne connait pas de limites. D’autres tarés tuent des étudiants en Afrique parce que, comme tout frustrés de l’intellect, ces égorgeurs haïssent ceux qui s’évertuent à apprendre pour améliorer leur condition. Enfermés dans un dogmatisme débile qui se croit religieux, ils trahissent les préceptes du Prophète dont ils disent défendre le message. Cloitrant les enfants à la maison pour ingurgiter leur vision étriquée du Coran, ils considèrent l’Humanité comme un peuple de moutons où la femme n’est bonne qu’à enfanter de futurs martyrs de leur « foi ». Le seul salut de l’Homme passe pour eux par la conquête du Monde.

Comment pourraient-ils en douter alors que la duplicité de l’Occident leur confère une légitimité ? Comment pourraient-ils en douter lorsque l’argent des monarchies du Golfe assure leur assise financière ? Comment peuvent-ils en douter face à la faillite intellectuelle d’un Occident plus matérialiste qu’humaniste ?

La misère dans nos sociétés occidentales tout autant économique qu’intellectuelle génère d’autres malades de cette « foi », haïssante et destructrice, qui emmenant les uns aux confins de l’extrémisme ou convertissant les plus faibles à son message revanchard, secrète des vocations au suicide pour une cause n’ayant rien de juste.

Le rôle des médias n’est pas innocent. En relayant les slogans à la « Charlie », formatage du bien-penser, ils rejettent à la marge de la normalité sociétale les rebelles à la pensée unique, les méfiants à l’égard du politiquement correct, les oubliés des ghettos dirigés par les mafias locales et prévaricatrices. Espérons que les Consciences se réveillent ! Ou gémissons.