Coupe du Monde... Affaire Benalla
La coupe est pleine ?
« Tu quoque mi fili ? »
Trahi par les siens, c'est ce que pourrait dire le président Macron. Trahi par son agent de sécurité, Alexandre Benalla, le président aura failli par son silence. Là où il aurait fallu prendre la dimension de l'événement, il aura préféré se taire, quand bien même il ait réservé à ses troupes une information qu'il aurait dû partager avec les Français.
Trahi par la presse, Le Monde pour commencer a ouvert le feu. Le Monde de Mathieu Pigasse de de Xavier Niel avait été l'un des soutiens, si ce n'est des créateurs du phénomène Macron. Cette presse-là tournerait-elle casaque ? Ou s'agit-il d'un simple règlement de comptes ?
Des événements du 1er mai sont mis sous le feu de l'actualité après la mi-juillet. Pourquoi cette attente ? La presse aurait-elle longuement vérifié ses sources avant d'agir ? N'a-t-elle eu les informations que tardivement par des informateurs qui rongeaient leur frein ? Était-ce un retard dû à l'effet Coupe du Monde ?
En parlant de la Coupe de Monde en Russie, n'y aurait-il pas d'autres causes plus occultes ? Un rapprochement stratégique avec la Russie ?
L'euphorie de la victoire de l'équipe de France aura fait long feu. Emmanuel Macron n'aura pas eu le temps d'en profiter comme un nécessaire état de grâce à l'instar de Jacques Chirac en 1998. D'ailleurs, 20 ans après, la liesse n'était pas la même. La remontée des Champs-Élysées semblait plus calculée, surveillée, encadrée pour ne pas dire confisquée au peuple sous le prétexte sécuritaire. Supporters frustrés, l'enthousiasme n'était pas le même. Cela n'empêcha pas des casseurs de fêter la victoire à leur manière.
Méfie-toi de tes amis, devrait-on recommander au président Macron, notamment de son entourage de courtisans prêts à le trahir au mieux ou à l'assassiner au pire, sans oublier ces béni-oui-oui de "Marcheurs", députés-godillots à la légitimité discutable. Certes, il est politiquement incorrect de discuter de la légitimité de représentants élus, mais la faible participation doit nous faire réfléchir. D'aucuns diront que nous avons un président et une assemblée nationale au rabais. Pouvons-nous leur donner tort ?
Le système politique français voire "démocratique" est défaillant. Les élites politiques ne sont plus en phase avec le peuple. Le peuple a perdu toute confiance en ses dirigeants. Il survit plus qu'il ne vit dans l'illusion matérielle qu'on veut lui vendre à crédit. Il a perdu toute énergie, tout projet, tout le plaisir du vivre ensemble. Nos métropoles sont devenues dévoreuses d'humanité et la robotisation qui se profile préfigure son anéantissement.